C'est un peu artisanal, mais ça marche !

Et voilà le résultat, j'ai repris la dentelle trop moderne, parce que bon faut pas gâcher et que sur un chapeau c'est moins grave.

Oui je regarde des dessins animés le dimanche matin ! 

L'ensemble est prêt pour Vaux ! 

Le tulle rebrodé d'un peu plus près. 

Un petit zoom sur les manches. Malheureusement, il s'avère que ma soie bleue supporte très très mal le ciseau cranteur, et s'effiloche autant que si je n'avais rien fait, du coup je pense que cette déco ne fera pas long feu... Après Vaux il faudra que je vois comment la remplacer.

Manque plus qu'un bon (très bon) repassage, la déco du chapeau et la customisation de mes chaussures, et je serai fin prête ! 

Ourlet de la jupe : 

Le pouf ne rend pas trop mal, je vais par contre le rembourrer encore un peu car il a tendance à s'affaisser sous le poids des tissus. 

Un aperçu avec toutes les pièces de la robe : 

Pardon à l'avance de vous montrer ça, c'est ignoblement froissé, résultat de plusieurs semaines tassé dans une armoire : 

Un petit volant de dentelles égayera un peu le décolleté. Et comme je veux être bling bling et rococo comme il faut, j'ai déniché une broche qui terminera tout ça. 

J'ai voulu aussi camoufler les baleines apparentes du corsage d'en dessous avec une bande de fronces :

J'ai ensuite travaillé sur les fronces des manches : 

Et enfin, pour habiller la jupe blanche, j'y ai posé une grande bande froncée : 

En vrai, c'est encore loin d'être terminé car rien n'est fixé, ça tient encore aux épingles... 

Sinon, ma chatelaine finalement se résumera à une montre à gousset, car la broche camée que j'avais acheté sur internet est certes très jolie, mais beaucoup plus petite que ce que j'imaginais ! 

Je vous laisse maintenant, faut que j'aille coudre tout ça ! 

Sa construction débute en 1909 et se termine en 1912. 

Lors de l'installation de ses hélices.

Quelques passagers :

Joseph Bruce Ismay était le président de la White Star Line, la compagnie propriétaire du Titanic, et il était présent à bord du paquebot pour sa traversée inaugurale. On a dit beaucoup de choses sur lui, on la notamment dépeint comme un lache, s'enfuyant parmi les premiers à bord des canots de sauvetage. Il est conspué par la presse à son retour, on l'accuse d'avoir survécu comme un lache plutôt que d'avoir péri en héros aux côtés des membres de l'équipage. Des témoignages rapportent pourtant qu'il a aidé à évacuer les passagers jusqu'à 1h45 et qu'il a finalement embarqué à bord du dernier canot. 

On la accusé également d'avoir obligé le commandant à pousser les moteurs du Titanic pour arriver à New-York avant la date prévue. Pourtant Ismay niera cela toute sa vie. 

Alors, mauvais homme Ismay ? Un peu lache peut-être, mais qu'aurions-nous fait à sa place ? 

Parmi les morts héroïques, on retrouve celle de l'architecte naval Thomas Andrews. 

Il a conçu de A à Z le paquebot, et embarque lui aussi le 10 Avril 1912 à bord, pour noter toutes ses imperfections dans le but de les améliorer par la suite. Lors de la traversée, il est admiré et aimé de tous les membres de l'équipage. Certains témoins ont rapporté qu'il était l'oreille attentive de tous, et que tous se confiaient à lui. 

Lors de la collision, c'est lui qui estime les dégâts et qui prend conscience le premier de la gravité de la situation. 

Il se montrera d'une dignité et d'un héroïsme exemplaires, ne cherchant jamais à trouver une place à bord d'un canot, et errant sans relâche dans les couloirs à la recherche de passagers perdus. 

On le voit pour la dernière fois, 10 minutes avant la disparition totale du Titanic, dans le fumoir, face à la cheminée, il avait 39 ans. 

On ne peut pas citer de morts héroïques sans penser surtout à celle d'Edward John Smith, le commandant. 

Smith travaille pour la White Star Line depuis de très nombreuses années. Il est ainsi promu capitaine du Titanic comme récompense pour sa carrière exemplaire. Certains ont rapporté que la traversée inaugurale du Titanic aurait été sa dernière traversée avant son départ en retraite, mais en vérité, Smith devait également prendre les commandes du Gigantic, la sister-ship du Titanic, à son retour. 

Sa mort a été dépeinte comme exemplaire et digne, mais en fait, personne ne connait avec certitude le moment de sa mort. Il y a eu beaucoup de versions différentes, mais celle qui est restée est celle qui raconte qu'on la vu pour la dernière fois après la disparition du Titanic sous les flots, nageant avec un bébé dans les bras. 

Il aurait également crié, au moment de donner l'ordre d'abandonner le bateau : "Be British !" ("Conduisez-vous en britannique !"). 

John Jacob Astor et sa femme Madeleine étaient le couple le plus riche à bord du Titanic. Astor périra, mais Madeleine survivra et sera dépossédée de tous les biens de son mari à son retour, alors qu'elle est enceinte de 5 mois. 

Ces deux jeunes garçons seront appelés "Les orphelins du Titanic" par la presse mondiale. Ces deux petits français avaient embarqué en 3e classe avec leur père sous un faux nom, car leur père les avaient enlevés à leur mère. Lorsque les deux enfants atteignent New-York, personne ne sait qui ils sont. Leur mère les reconnaitra finalement dans un article de journal. La White Star Line lui offre alors un billet aller et 3 billets retour pour les récupérer. 

Roger-Marie Bricoux est un des fameux musiciens jouant jusqu'à la dernière minute du naufrage. Ayant vu, comme tout le monde, le film de James Cameron, j'ai toujours pensé que leur héroïsme était impressionnant. Pourtant, la vérité est moins belle. C'est la White Star Line qui leur aurait demandé de jouer jusqu'au bout pour ne pas paniquer les passagers...

Dernier SOS envoyé par le Titanic, qui indique avoir commencé à placer les passagers dans les canots.

Deux passagers de 2e classe.

Cet iceberg est celui présumé être à l'origine de la collision. 

Des canots arrivent sains et saufs vers le Carpathia, le bateau venu les secourir.

Le lendemain de la catastrophe, les médias s'enflamment

Le Titanic repose depuis et pour toujours à plus de 3 820 mètres, au fond de l'océan Atlantique, au large de Terre-Neuve. 

Visiblement, le titre est faible, car cette demoiselle n'a pas l'air hésitante, elle a plutôt l'air désespérée. J'imagine qu'elle a été promise à un homme qu'elle n'aime pas, voire qu'elle n'a peut-être jamais rencontré. Son regard me bouleverse, son air abattu, blasé et finalement presque agressif donne l'impression qu'elle hurle de l'intérieur. Ces jeunes femmes autour d'elle, peut-être ses soeurs, partagent son apitoiement et tentent de la consoler avec des gestes de douceur qui visiblement ne font que renforcer son désespoir : elle le sait, les caresses de ses soeurs ne changeront rien à son destin. La demoiselle en arrière plan, en revanche, est totalement sourde à la douleur de la fiancée, toute heureuse qu'elle semble être de se préparer à célébrer cet évenement. Elle me donne l'impression de symboliser la fatalité de l'issue de cette journée. Ce qui frappe le plus dans cette image, outre la froideur de la fiancée, c'est qu'elle semble s'adresser directement à nous, elle nous prend à partie. La question qui se forme quand on la regarde, c'est : "Que veut-elle me dire ?" Son regard n'implore pas de l'aide, elle a plutôt l'air de nous en vouloir. 

Visuellement tout est beau, la soie blanche aux reflets changeant, les plis du châle, le mobilier, les couleurs chaudes et rassurantes, les jeunes filles elles-mêmes, et pourtant, ce tableau dérange et dissimule une laideur.

La suite des événements : il faut maintenant que je me reconcentre "un max" sur mes projets XVIIIe pour Vaux, car le temps file ! Je me remets donc très vite au travail et je vous tiens au courant des avancées ! 

Bleu et rose, on est toujours complémentaires !

Dans la calèche

Nos compagnons de calèche !

Sous la verrière

Photos anachroniques !

La série de photos mélancoliques maintenant ! 

Une photo juste pour le carrelage :D

C'est fini !